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Je suis une enfant non-désirée et pendant très longtemps, j’en ai payé le prix jusqu’à ce que je comprenne le mécanisme que j’avais installé en moi pour compenser ce manque d’amour parental.
Dès le départ, quand déjà in-utéro, il n’y a peu ou pas de lien maternel, peu ou pas de contact, tu pars dans la vie avec un déficit d’amour. (Même si au final, ta famille est contente que tu sois là.)
Tu as, en toi, un réservoir qui doit, obligatoirement, dès les premiers instants, être rempli par les contacts, les liens, les échanges entre le fœtus et ta mère sinon tu meurs à petit feu…
Mon fils, Antoine, m’a fait voir, il y a peu, une question sur fr.quora.com .
La question était celle-ci: Si on enferme un bébé dans une pièce pendant 80 ans et qu’on lui donne de la nourriture et de l’eau, que deviendra-t-il?
C’est Sophie Bouzin, photographe, spécialisée grossesse, nouveau-nés qui y répond et qui confirme que ce serait étonnant de pouvoir aller jusqu’au bout de cette expérience car, en fait, l’enfant ne peut pas vivre sans contact ni communication.
C’est vital pour lui et pour sa construction.
Je t’invite, d’ailleurs, à aller le lire ici car elle fait référence à l’empereur Frédéric II et à Harlow, dans les années 50 qui ont fait plusieurs expériences avec un résultat qui fait froid dans le dos.
Donc, oui, nous avons, TOUS, besoin de rapprochement, d’attachement dès le début.
C’est notre ciment pour toute la vie.
D’abord, les raisons d’un non-contact peuvent être variées :
Ensuite, si le réservoir est en perte, tu vas être en recherche, inconsciente, de liens affectifs en amour, en amitié, en recherche de patrie, de famille … et tu vas avoir besoin de t’en nourrir plus que de raison.
Tu vas rentrer dans une spirale de dévalorisation plus ou moins profonde suivant si il y a eu ou pas un lien qui s’est progressivement installé in-utero dû au fait d’avoir été un enfant non désiré.
Tu vas grandir avec peu ou pas d’estime de toi, peu ou pas de confiance en toi.
Prendre ta place dans la société sera un chemin de croix.
Tu auras, toujours, cette impression d’être en lutte.
En fait, tu dépenses une énergie folle pour te sentir exister.
Tu te poses cent mille questions et tu entres dans la comparaison.
Tu as un besoin énorme d’attention.
Tu es en recherche de validation extérieure, de soutien extérieur, de reconnaissance extérieure.
Tu rentres dans une dépendance affective.
Tu peux, même, ne pas voir ou ne pas entendre les félicitations.
Tu ressens à vif les jugements, les critiques.
Tu es plutôt rigide et tu cherches la perfection.
Mais surtout …
Tu doutes énormément et tu souffres intérieurement car tout devient compliqué ou difficile.
tu es empreint(e) d’une profonde tristesse mais tu oscilles, aussi, entre colère, frustration, lassitude.
Bref, tu ne vis pas !
La première étape est de reconnaître (si ce n’est pas fait) que tu n’étais pas désiré(e).
La deuxième étape est de ressentir ce qui se passe dans ton corps quand tu es dans cette souffrance et de la laisser s’exprimer soit avec quelqu’un qui est à ton écoute, soit en prenant un objet ( coussin, nounours,..) qui fera office d’écoute, soit en hurlant ta souffrance dans un oreiller,… Il est impératif que cela sorte.
La troisième étape est de regarder les choses que tu as construites malgré le non-désir et de les noter sur une grande feuille pour que tu puisses remplir ton réservoir d’amour.
Tu as certainement fait de magnifiques créations au cours de ta vie, que celle-ci soit courte ou longue.
Quatrième étape,si tu sens que c’est encore difficile de prendre ta place, c’est de te faire accompagner par quelqu’un car tu as besoin d’une guidance et cela est tout à fait normal puisque la main ne s’est pas tendue in-utero.
Afin de t’aider dans ce chemin, je te propose un moment privé, rien que pour toi avec moi et sans aucun engagement, simplement en cliquant sur ce lien.
Cinquième étape et non la moindre, Désire le meilleur pour toi-même et exprime-le aux yeux du monde. Toi aussi, tu as ta place ici bas !
Saisis ma main, maintenant et sors de cette spirale infernale.
