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La dépendance affective regroupe l’amour passionnel, l’amour à sens unique, l’ amour impossible, l’amour pervers narcissique… et cela peut se retrouver, aussi, en amitié.
Nous entrons, dès lors, dans le programme de Karpman, dans le triangle amoureux qui lie la victime, le sauveur et le persécuteur.
Ce genre de disposition est très sournois et commence quand deux personnes se rencontrent. Dès le départ, cette dépendance s’installe.
La femme va avoir des attentes bien précises chez l’homme avec lequel elle s’engage et inversémment.
Cette démarche se fait sans qu’aucune des personnes ne s’en rende compte. La femme va voir chez l’homme ce qui lui manque en elle, elle va s’en nourrir et vice et versa.
Ce qui produit directement un décalage pour les deux protagonistes.
Tant que nous ne comprenons pas le mode de fonctionnement du couple, l’origine de cette mise en place et tant qu’une des deux personnes ne touche pas son “Magic Moment”, l’emprise va continuer à fonctionner.
En fait, derrière ces mots “ Dépendance affective” se retrouvent beaucoup de situations, d’expériences entre deux personnes mais ce qui est sûr c’est qu’il y en a toujours une qui va souffrir plus que l’autre.
Tout cela s’établit de manière consciente ou inconsciente et souvent, cette affection prend sa source dans l’enfance, quand un enfant n’a pas été accueilli normalement et/ou qu’il n’a pas été entendu dans sa construction.
Dans la vie de tous les jours, cela se marquera par un mélange d’une profonde solitude, d’une incompréhension totale de ne jamais être reconnu(e), entendu(e), respecté(e) avec un besoin énorme d’attention, de se sentir aimé par l’autre et aussi, il va y avoir une immense colère, rage intérieure.
La personne en souffrance peut même aller jusqu’à rester dans une attente pour celui qu’elle aime.
Mais à un moment donné, elle entrera en perdition avec elle-même et avec les autres.
Quand nous rentrons dans ce genre d’arrangement, il est très difficile d’en sortir sans une aide. Cela peut être avec un membre de la famille, un ami ou encore un thérapeute.
Il faut vraiment beaucoup de courage à la personne qui décide de mettre un terme à cette souffrance et qui peut, enfin, commencer sa reconstruction .
Avez-vous déjà vécu cette situation à un moment de votre vie?
